Mad Max Fury Road: KABOOOOOM!!!

Une bonne grosse claque dans ma gueule :))

Si je suis allée le voir, c’est parce qu’ils l’ont bien vendu. Ca m’arrive parfois de me faire avoir par la grosse promo de blockbuster.

Le résultat?
o_0 Bordel de bordel ça décoiffe à mort!
De l’action à gogo menée tambours battants (d’ailleurs il y a un camion avec des mecs qui jouent du tambour, et leur pote de la guitare :S…), de belles trouvailles dans les machines, costumes et personnages, une super image…

Comme dirait Charlie Hebdo, “le scénario tient sur un demi ticket de métro”, graaaave, et c’est pas grave! Parce qu’on s’en fout, il n’y a pas le temps pour le scénario :))
Non ce n’est pas vrai on ne s’en fout pas mais comme on ressort de là sonné et pas déçu on ne va pas aller chercher ce qui aurait produit un chef-d’œuvre.

Juste un bémol concernant les critiques cinéma: “intellectuel”, “féministe” ce film? Euh, faut pas pousser le bouchon Maurice hein, c’est pas parce que deux des vingt phrases du film sonnent vaguement philosophique et que les meufs tiennent des fusils à pompe qu’on peut le qualifier de blockbuster intellectuel et féministe, non mais.

Conclusion:
A voir, et sur grand écran!
Kabooooooom!!!

La bande-annonce:
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19553108&cfilm=125054.html

 

Quino

[Juste pour la précision avant de parler de Quino, je produis en ce moment des dessins, mais je n’ai pas facilement accès à un scanner, donc bientôt je montrerai des choses.]

 

Donc Quino, auteur bien connu de Mafalda, que j’ai redécouvert il y a quelques années en Argentine (Monsieur est argentin, ché!) et que j’avais trouvé brillant dans ses histoires d’une petite fille surdouée qui interroge le monde du haut de ses 7-8 ans.

Aujourd’hui donc, à la bibliothèque municipale de Montreuil Robert Desnos, je tombe dans la section livre étrangers sur la BD A mi no me grite,qui signifie si je ne me trompe pas “A moi on ne me crie pas dessus” (sous entendu “Non mais!”) ou bien “Ne me criez pas dessus”, mais la première traduction me semble plus proche de l’esprit du bouquin.

Je ne suis pas certaine qu’il y ait une version française, malgré tout si vous tombez dessus par hasard, n’hésitez pas à le consulter, beaucoup d’historiettes sont sans texte.

Ce que j’ai particulièrement apprécié dans cet ouvrage, si ce n’est la manièreDIBUJO-QUINO hilarante qu’il a de décrire le petit employé de bureau moyen, c’est toute la poésie et le génie absurde dont il abreuve ses histoires.

L’absurde c’est mon dada, ça permet de regarder autrement, de se questionner.

Ah, j’oubliais aussi cette urgence que je ressens dans sa narration parfois, une espèce de peur traumatique du malheur qui s’abat sur l’homme sans qu’il ne puisse changer le destin, et qu’il traite évidemment toujours d’une manière humoristique et caustique.

Cet auteur transmet tellement bien les facettes d’une société, d’une classe sociale, des pensées humaines… il est vraiment génial.

A lire donc, pas forcément cette BD, il y en a beaucoup de traduites en français. Et à lire dans la langue si vous comprenez l’espagnol, c’est toujours plus parlant.